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YESTERDAY'S NEWS |48
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2691
Messages : 1384
Date d'inscription : 08/04/2018
Avatar : Travis Fimmel
Crédits : shadows.
Autres comptes : nop
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
CASH EELIS HAYES
Je connais les règles, c'est juste que je veux pas les appliquer
La justice est oblique, pour certains c'est déjà trop compliqué.
La justice est oblique, pour certains c'est déjà trop compliqué.
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
Je choisirai la littérature sans aucun doute. Il n'y a pas plus instructeur et révélateur qu'un bouquin. En ayant l'accès et la connaissance de tous les livres existant sur cette planète, la vie n'aurait plus aucun secret. J'aurais à ce moment là la connaissance de TOUS les sujets existant et je n'aurais qu'à tendre le bras vers mon immense bibliothèque pour avoir accès au savoir absolu.
Mon rêve le plus fou serait de quitter les états-Unis, partir vivre avec mon père, en Finlande, découvrir ma deuxième patrie et ce monde qui m'est inconnue. J'ai toujours au fond de moi cette désagréable impression que je n'étais pas à ma place ici, mais je n'ai jamais eu la volonté de faire quoi que se soit pour y remédier. J'ai ma famille ici, ma vie, tout...
Être le centre des regards et de l'attention n'est pas quelque chose de confortable et agréable pour moi, au contraire, je suis un solitaire. Certes, charismatique et charmeur je sais user de mes talents pour m'attirer la convoitise des foules, mais ce n'est pas ce que je cherche à faire particulièrement. La discrétion est maître mot dans le domaine ou j’évolue. Parfois tout de même, il faut savoir mettre les pieds dans les plats, une petite scène publique, un mot crié plus haut que l'autre, intelligemment placé, pour que tout le monde en saisisse le sens. Non je n'aime pas particulièrement être le centre de tous les regards, mais parfois, il faut être rusé et malin pour avoir ce que l'on veut. Il m'arrive de me retrouver dans des soirées mondaines, vêtu de mes plus beaux habits, dansant avec la demoiselle la plus prisée de la soirée simplement pour me faire remarquer et avoir l'assurance d'un alibi solide. Le reste du temps, c'est plutôt tranquille en jogging dans le jardin à fumer des joints et regarder pousser mes tomates.
Le bonheur ne tient pas à grand chose, le bonheur, c'est dans la tête d'abord. Je veux dire, si on le désire pas un minimum on risque de le chercher longtemps. Le bonheur pour moi ce résume en quelques mots ; faire ce qu'on a envie, quand on en a envie, sans se soucier du regard des autres. Et pour ça il faut dire que je me débrouille plutôt bien. Quand on fini par comprendre qu'on vit que pour soi la vie prend soudaine une toute autre dimension.
ta plus grande réussite à ce jour ?
De l'ambition ? Je sais pas, c'est un bien grand mot. J'ai juste envie d'être tranquille je crois, de faire mon boulot sans emmerde, rester loin des barreaux le plus longtemps possible. Mon dernier séjour en taule m'a largement suffit. Pour le reste je m'en fou. Je suis pas obsédé par l'idée de manquer de quoi que se soit, au contraire, c'est quand on manque qu'on reconnaît la vrai valeur des choses. Non je ne veux rien faire de grand, ni d’héroïque... J'veux juste faire ce qu'il me plaît, comme ça me plaît et une bonne dose d'adrénaline de temps en temps.
Ma plus grande réussite à ce jour ? Des braquages rondement menés qui rapportent des milliers de dollars, je les compte plus, je n'y vois même plus de fierté, ni de grande réussite. C'est sur le moment que c'est électrisant, que c'est fort. Une fois l'argent dissimulé dans les coffres, l'euphorie s'éteint lentement. Non ma plus grande réussite c'est sans doute d'être toujours là, toujours vivant, en bonne santé, ni derrière des barreaux, ni caché quelque part. Pour le peu d'importance que j'accorde à la vie, c'est déjà pas mal.
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?
La chose la plus importante pour moi ? C'est un grand paradoxe, mais je dirais ma famille sûrement. Pourquoi un paradoxe, parce que c'est elle qui me retient prisonnier. Je suis embourbé jusqu'au cou dans cette organisation. J'en suis un des cerveaux et j'ai l'expérience que certains de mes frères plus jeunes n'ont pas. Je suis lucide, je sais bien comment ça se passe. Mais je suis également fidèle, jamais je ne les trahirais, ils sont mon sang, tout ce que j'ai sur cette terre. Ceux que j'aime le plus au monde... Je ne connais rien de ma famille paternelle, je n'ai même jamais vu mon père et cette partie de mon histoire est un grand mystère pour moi, et aussi l'origine d'un grand mal être que je préfère garder pour moi. Il n'y a pas forcément de place aux états d'esprits et aux lamentations dans une famille de braqueurs. Pour défendre ma famille je serais prêt à tout, quand je dis tout c'est vraiment tout, rien ne me fait peur, la prison, l'exil, la mort, aucune épreuve, si terrible soit-elle ne n'empêchera de protéger les miens.
qu’as-tu ressenti ?
Quelque chose d'illégal ? Laissez moi rire, faudrait peut-être poser la question à l'envers. Qu'est-ce qu'il m'arrive de faire de légal dans une journée lambda ? J'exagère sûrement un peu, mais je crois que j'ai choisis l’illégalité comme maître mot dans la vie. Je suis loin d'être un saint. Je bois, je fume, je mens, je manipule les gens comme un virtuose, je suis un voleur sans scrupules, un anarchiste. Tout ce qui permet de contourner, détourner, violer la loi à quelque chose d’excitant. Il est dur de décrire cette sensation à quelqu'un de pieux, attaché à des valeurs supérieures qui m'échappe... Mais pour moi l'illégalité n'est finalement qu'un moyen de me sentir vivant.
La question à cent dollars ! Si je pouvais refaire le monde ? Qu'est-ce que j'en sais, faudrait déjà que je sache par où commencer, il y a tellement de choses à réparer, recommencer, éliminer, refaire, réévaluer. Certes notre monde est loin d'être parfait, mais au bout d'un moment faut assumer ce qu'on en a fait. Y'a du bon comme du mauvais sur cette terre, mais au lieu de s'attarder sur ce qui va pas et se poser ce genre de question, vaut mieux encore garder les yeux ouvert sur ce qu'il reste de beau et d'appréciable de cette planète.
J'suis un petit malin. Les gens résistent difficilement à mon charme. J'ai une capacité d'adaptation qui défi les lois de la logique et de la raison. Je peux passer d'un environnement, changer de peau, de masque, en claquant des doigts. Tout ceux qui me connaissent ne connaissent pas la même personne, mais une chose est sûre, personne ne me connaît vraiment. Je suis un manipulateur, personne ne sait comme moi jouer avec les sentiments et les états d'esprits. Je n'en joue pas dans mes relations personnelles, du moins j'évite, mais ceux qui ne me connaissent pas, en garde, qui s'y frotte s'y pique, je vous retourne le cerveau avant même que vous ayez eu le temps de dire merci.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [ ] It's all my fault [x] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : rush. Âge : 27 j'crois Anniversaire : Le 10 Juillet, quand il fait horriblement chaud, que personne peut venir parce que tout le monde est parti en vacance. Localisation : Dans ma tête Présence : 5/7. Personnage ... [x] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : grâce à Loan Et je le trouve : Joli Ma plus grande peur : Ne pas réaliser mes rêves Un dernier mot ?
IMAGES FEU ARDENT
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2691
Messages : 1384
Date d'inscription : 08/04/2018
Avatar : Travis Fimmel
Crédits : shadows.
Autres comptes : nop
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
FAITS DIVERS
Let them know who are kings.
Ellen, ma mère n'a jamais eu le temps de se rendre à l’hôpital, elle a accouché à la maison. Je suis né une froide nuit de novembre, nuit de tempête. Mon oncle était absent pour la soirée, et malgré les appels désespéré de ma mère, elle n'avait réussi à le joindre. Encore sûrement fourré chez une de ces filles qu'il collectionnait. J'étais le premier enfant d'Ellen, et elle était terrifié à l'idée de se débrouiller seule. Malheureusement le temps était bien trop mauvais, et le travail suffisamment avancé pour qu'elle ne puisse quitter la maison. J'ai donc vu le jour sur le canapé du salon, dans un foutoir de draps et de serviettes tachés de sang, et dans la précipitation la plus totale. Ellen avait tout de même su garder son sang froid. Quand son frère était rentré quelques heures plus tard, ils les avaient trouvé tout deux au beau milieu du salon. Fou de honte de part son manque de sérieux, il avait alors précipitamment conduit la jeune maman à l’hôpital histoire que nous subissions tout deux un bilan de santé complet. Malgré la fatigue, tout le monde était en bonne forme. C'est ainsi que je fus le premier enfant d'une grande fratrie et j'étais loin de me douter de ce que l'avenir nous réserverait.
J'ai grandit heureux avec une mère à laquelle on ne pourrait reprocher grand chose, sans trop me poser de question, jusqu'à ce que je sois en âge de comprendre ce qui se tramait dans cette famille. La première question qui me vint, j'avais alors sept ans, fut la suivante. « Où est mon père? » Ellen fut toujours honnête à ce sujet, mon père vivait en Finlande, lui et ma mère s'était rencontré là bas lors d'un de ses « voyages d'affaires » (elle ne m'avait jamais donné de détail à ce sujet) Se fut une idylle sans lendemain, et avec le temps je finis par comprendre que Sergueï était un prénom tout droit sorti de son imaginaire, elle ne savait même pas comment il s'appelait. J'arrêtais vite de poser des questions sur mon paternel, comprenant que je n'en saurais jamais plus. Le seul modèle masculin que j’eus en grandissant fut mon oncle, un homme qui ne prenait pas grand chose au sérieux et avec le quel je n'avais pas d'affinité particulière. Je ne fus pas fils unique bien longtemps. Les années passant m'offrirent encore deux frères et une sœur avec qui je grandis heureux. Étant l’aîné de la famille, je devins très vite un grand frère exemplaire portant une grande responsabilité. Ma mère étant seule et très occupé, elle appréciait grandement mon aide quand il s'agissait de s'occuper des plus petits.
« All work and no play makes Jack a dull boy. »
C'est quand j’eus douze ans que je réalisais vraiment ce qui se passait ici. Des choses malhonnêtes, illégales. Je voyais de l'argent liquide passer bien trop souvent dans la maison. Ma mère et son frère étaient bien plus prudent de la normale, les caméras de sécurité qui emplissaient la maison, les téléphone portables constamment changés, les messes basses, le travail qui finissait à des heures avancées de la nuit, tout cela commença à me mettre la puce à l'oreille. Ma mère voyait bien que quelque chose se passait, et elle fini par tout m'expliquer, me faisant jurer de ne répéter cela à personne, sous aucun prétexte. A cette âge, la dévotion que j'avais envers ma famille était déjà sans limite et je promis sans hésitation que je garderais ça pour moi. Cet argent provenait donc de braquage, de cambriolages, de magouilles diverses et variés et de ventes de stupéfiant. Ellen m'expliqua avec le plus grand sérieux que cette famille vivait ainsi depuis des années et que ça ne risquait pas de changer.
Petit à petit, les années passèrent et ma mère compris que je n'allais répéter cette information à personne. Je voulais en être, je faisais partie de cette famille et je voulais participer, ramener moi aussi ma part du butin à la maison, avoir la fierté d'être un Hayes, avec tout ce que ça implique. A quinze ans je fis mon premier coup, le braquage d'un café de banlieue, sans gros enjeu mais on me laissa me débrouiller seul. De retour à la voiture, le cœur bondissant d'adrénaline, j'avais poussé un hurlement, fier comme un coq alors que ma mère se jetait dans mes bras et que l'oncle démarrait en trombe. Je n'avais récupérer que 1600 dollars, mais ce n'était que le début d'une bien plus grande fortune.
En parallèle, j'allais à l'école et suivait un cursus scolaire comme n'importe quel gamin. Je n'étais pas des plus studieux, mais j'étais loin d'être un cancre. Mes professeurs appréciaient ma vivacité d'esprit et ma capacité de réflexion et d'analyse. Sans y faire grand effort, je décrochais des résultats plus que convenables. Avec mes camarades de classe c'était plus compliqué. J'étais plutôt bagarreur et j'avais déjà conscience à mon âge du charisme dont j'étais capable et je commençais déjà à embobiner les gens. Toutes les filles tombaient amoureuse de moi en un regard, je savais leur faire croire en un clin d’œil qu'elles étaient toutes les plus belles. Je ne traînais pas avec les gens les mieux famés et commencèrent les mauvaises influence, l'abus d'alcool et de drogues en tout genre notamment. Ma situation familiale me donnait le sentiment violent d'être intouchable, d'être au dessus de tous ses abrutis, j'avais parfois l'air de vivre dans un autre au monde quand on me mêlait au commun des mortels. Cependant j'avais peu d'ami, un ou deux seulement, à qui je pouvais vraiment faire confiance.
Mes frères et sœurs grandirent également, ils finirent aussi par réaliser ce qui se tramait, et sans grande hésitation non plus, se plièrent aux lois et aux règles de la famille. Maintenant, l'entreprise familiale battait son plein, nous étions de grand professionnels dans le domaine, le plus discret possible, mais le plus efficace, nous n'avions pas de limites. On visait toujours plus haut, toujours plus d'argent, jusqu'à ce qu'un de mes frères et moi nous fassions choper. C'était une erreur, débile, qui lui valu quelques mois de prisons. Moi, ayant été repéré comme cerveau de l'opération, je m'en sortais avec trois ans, grâce à un avocat des plus efficace qui nous coûta une fortune. Ce petit séjour derrière les barreaux ne me servit pas vraiment de leçon, je profitais de ces années de réclusion pour faire le point sur ma vie. Une partie de mon cœur me hurlait de fuir, quitter le pays, partir à la recherche de mon père, mais je savais pertinemment que cette mission était pour ainsi dire vouée à l'échec, et puis j'étais un Hayes, je faisais parti de cette famille, et pour rien au monde je ne pouvais les abandonner. Je me promis alors de redoubler de prudence à l'avenir, il n'était plus question qu'aucun d'entre nous ne fasse de séjour en taule.
De retour à la maison, je revis complètement ma manière de bosser, je passais beaucoup plus de temps sur la préparation des coups que l'on planifiait, je m'assurais que tout soit toujours parfaitement synchronisé, que chacun connaisse exactement son rôle et qu'en cas de pépin, tout le monde réagisse de la manière la plus adéquate, je proposais de privilégier la qualité du travail à la quantité, et plus les années passaient, plus nous devenions des virtuoses dans le domaine.
Un beau jour, Ellen décida qu'il nous fallait un nouveau commerce pour blanchir l'argent que l'on volait. Elle avait déjà le moyen de l'écouler dans diverses dépensent qui touchaient la maison, mais se n'était pas assez sur. Elle fit donc l'achat d'un bar, petit coin miteux dans une rue ni mal famée, ni trop chic, tout pour attirer le moins possible l'attention. Certes se n'était qu'une façade, mais cela fournissait également un métier factice à moi et mes frères, et au fil des années le bar tourna plutôt bien et se fit une belle réputation. Nous y travaillons donc à tour de rôle, en fonction des disponibilités et des plans de chacun.
A la maison, je m'étais lancé dans un petit commerce de jardinage pour assurer notre consommation personnelle ainsi qu'un petit revenu supplémentaire. Je m'étais amusé à faire un petit jardin au fond de la propriété, et il était plutôt mignon, j'en avais profité pour y planter autre chose que du cannabis, et au milieu des feuilles de chanvres poussaient salades et tomates, je me faisais un plaisir enfantin à regarder grandir tout se petit monde et en prendre soin. C'était mon moment calme de la journée.
Avec cette vie familiale intense, cela ne laissait malheureusement peu de place à des relations intimes plus approfondit. J'avais passé plusieurs années à courir les jupons, sautant d'une relation à l'autre sans trop me poser de question, persuadé que de toute façon, une relation sérieuse avec une femme me conduirait forcément un jour à devoir lui avouer dans quelle monde je vivais, et c'était un risque que je ne pouvais prendre. Après mes années en taule, j'étais sorti un peu blasé, effrayé de m'amouracher, d'entamer une liaison que je devrais tôt ou tard saccager par impossibilité d'être honnête, l'amour me faisait envie, mais terriblement peur, je me contentais donc de coucher à droite à gauche, histoire de satisfaire quelques besoins biologiques sans trop de prendre la tête... Je comprenais maintenant pourquoi mon père n'avait pas de nom ni de visage, tout comme ceux de la plus part de mes frères et sœur. Nous avions une mère aimante et prête à tout, mais aucun de nous n'avait le même père, et à l’exception de Loan aucun ne le connaissait. Le prix à payer pour une vie secrète.
L'ironie du sort reste mon prénom. Un sacré paradoxe compte tenu de la situation. En m'appelant ainsi ma mère rêvait peut-être me transmettre son amour pour l'argent, mais il n'en était rien. Certes, les magouilles que nous faisions nous rapportait un petit pactole à chaque fois, et non sans fierté, mais ce n'était pas ce qui m'animait en priorité. J'avais un grand amour pour les belles choses, sans être un grand fantaisiste. Mon attrait pour l'argent ne se résumait qu'au bien être de ma famille et à quelques projets secrets, car j'étais et resterais un mystère, tant aux yeux de mes proches que de certains inconnu, nul n'était en état de dire ce qui se tramait sous ses yeux bleu ou l'on ne savait pas distinguer cruauté de tendresse.
J'ai grandit heureux avec une mère à laquelle on ne pourrait reprocher grand chose, sans trop me poser de question, jusqu'à ce que je sois en âge de comprendre ce qui se tramait dans cette famille. La première question qui me vint, j'avais alors sept ans, fut la suivante. « Où est mon père? » Ellen fut toujours honnête à ce sujet, mon père vivait en Finlande, lui et ma mère s'était rencontré là bas lors d'un de ses « voyages d'affaires » (elle ne m'avait jamais donné de détail à ce sujet) Se fut une idylle sans lendemain, et avec le temps je finis par comprendre que Sergueï était un prénom tout droit sorti de son imaginaire, elle ne savait même pas comment il s'appelait. J'arrêtais vite de poser des questions sur mon paternel, comprenant que je n'en saurais jamais plus. Le seul modèle masculin que j’eus en grandissant fut mon oncle, un homme qui ne prenait pas grand chose au sérieux et avec le quel je n'avais pas d'affinité particulière. Je ne fus pas fils unique bien longtemps. Les années passant m'offrirent encore deux frères et une sœur avec qui je grandis heureux. Étant l’aîné de la famille, je devins très vite un grand frère exemplaire portant une grande responsabilité. Ma mère étant seule et très occupé, elle appréciait grandement mon aide quand il s'agissait de s'occuper des plus petits.
It has to start somewhere
« All work and no play makes Jack a dull boy. »
C'est quand j’eus douze ans que je réalisais vraiment ce qui se passait ici. Des choses malhonnêtes, illégales. Je voyais de l'argent liquide passer bien trop souvent dans la maison. Ma mère et son frère étaient bien plus prudent de la normale, les caméras de sécurité qui emplissaient la maison, les téléphone portables constamment changés, les messes basses, le travail qui finissait à des heures avancées de la nuit, tout cela commença à me mettre la puce à l'oreille. Ma mère voyait bien que quelque chose se passait, et elle fini par tout m'expliquer, me faisant jurer de ne répéter cela à personne, sous aucun prétexte. A cette âge, la dévotion que j'avais envers ma famille était déjà sans limite et je promis sans hésitation que je garderais ça pour moi. Cet argent provenait donc de braquage, de cambriolages, de magouilles diverses et variés et de ventes de stupéfiant. Ellen m'expliqua avec le plus grand sérieux que cette famille vivait ainsi depuis des années et que ça ne risquait pas de changer.
Petit à petit, les années passèrent et ma mère compris que je n'allais répéter cette information à personne. Je voulais en être, je faisais partie de cette famille et je voulais participer, ramener moi aussi ma part du butin à la maison, avoir la fierté d'être un Hayes, avec tout ce que ça implique. A quinze ans je fis mon premier coup, le braquage d'un café de banlieue, sans gros enjeu mais on me laissa me débrouiller seul. De retour à la voiture, le cœur bondissant d'adrénaline, j'avais poussé un hurlement, fier comme un coq alors que ma mère se jetait dans mes bras et que l'oncle démarrait en trombe. Je n'avais récupérer que 1600 dollars, mais ce n'était que le début d'une bien plus grande fortune.
En parallèle, j'allais à l'école et suivait un cursus scolaire comme n'importe quel gamin. Je n'étais pas des plus studieux, mais j'étais loin d'être un cancre. Mes professeurs appréciaient ma vivacité d'esprit et ma capacité de réflexion et d'analyse. Sans y faire grand effort, je décrochais des résultats plus que convenables. Avec mes camarades de classe c'était plus compliqué. J'étais plutôt bagarreur et j'avais déjà conscience à mon âge du charisme dont j'étais capable et je commençais déjà à embobiner les gens. Toutes les filles tombaient amoureuse de moi en un regard, je savais leur faire croire en un clin d’œil qu'elles étaient toutes les plus belles. Je ne traînais pas avec les gens les mieux famés et commencèrent les mauvaises influence, l'abus d'alcool et de drogues en tout genre notamment. Ma situation familiale me donnait le sentiment violent d'être intouchable, d'être au dessus de tous ses abrutis, j'avais parfois l'air de vivre dans un autre au monde quand on me mêlait au commun des mortels. Cependant j'avais peu d'ami, un ou deux seulement, à qui je pouvais vraiment faire confiance.
Mes frères et sœurs grandirent également, ils finirent aussi par réaliser ce qui se tramait, et sans grande hésitation non plus, se plièrent aux lois et aux règles de la famille. Maintenant, l'entreprise familiale battait son plein, nous étions de grand professionnels dans le domaine, le plus discret possible, mais le plus efficace, nous n'avions pas de limites. On visait toujours plus haut, toujours plus d'argent, jusqu'à ce qu'un de mes frères et moi nous fassions choper. C'était une erreur, débile, qui lui valu quelques mois de prisons. Moi, ayant été repéré comme cerveau de l'opération, je m'en sortais avec trois ans, grâce à un avocat des plus efficace qui nous coûta une fortune. Ce petit séjour derrière les barreaux ne me servit pas vraiment de leçon, je profitais de ces années de réclusion pour faire le point sur ma vie. Une partie de mon cœur me hurlait de fuir, quitter le pays, partir à la recherche de mon père, mais je savais pertinemment que cette mission était pour ainsi dire vouée à l'échec, et puis j'étais un Hayes, je faisais parti de cette famille, et pour rien au monde je ne pouvais les abandonner. Je me promis alors de redoubler de prudence à l'avenir, il n'était plus question qu'aucun d'entre nous ne fasse de séjour en taule.
De retour à la maison, je revis complètement ma manière de bosser, je passais beaucoup plus de temps sur la préparation des coups que l'on planifiait, je m'assurais que tout soit toujours parfaitement synchronisé, que chacun connaisse exactement son rôle et qu'en cas de pépin, tout le monde réagisse de la manière la plus adéquate, je proposais de privilégier la qualité du travail à la quantité, et plus les années passaient, plus nous devenions des virtuoses dans le domaine.
Un beau jour, Ellen décida qu'il nous fallait un nouveau commerce pour blanchir l'argent que l'on volait. Elle avait déjà le moyen de l'écouler dans diverses dépensent qui touchaient la maison, mais se n'était pas assez sur. Elle fit donc l'achat d'un bar, petit coin miteux dans une rue ni mal famée, ni trop chic, tout pour attirer le moins possible l'attention. Certes se n'était qu'une façade, mais cela fournissait également un métier factice à moi et mes frères, et au fil des années le bar tourna plutôt bien et se fit une belle réputation. Nous y travaillons donc à tour de rôle, en fonction des disponibilités et des plans de chacun.
A la maison, je m'étais lancé dans un petit commerce de jardinage pour assurer notre consommation personnelle ainsi qu'un petit revenu supplémentaire. Je m'étais amusé à faire un petit jardin au fond de la propriété, et il était plutôt mignon, j'en avais profité pour y planter autre chose que du cannabis, et au milieu des feuilles de chanvres poussaient salades et tomates, je me faisais un plaisir enfantin à regarder grandir tout se petit monde et en prendre soin. C'était mon moment calme de la journée.
Avec cette vie familiale intense, cela ne laissait malheureusement peu de place à des relations intimes plus approfondit. J'avais passé plusieurs années à courir les jupons, sautant d'une relation à l'autre sans trop me poser de question, persuadé que de toute façon, une relation sérieuse avec une femme me conduirait forcément un jour à devoir lui avouer dans quelle monde je vivais, et c'était un risque que je ne pouvais prendre. Après mes années en taule, j'étais sorti un peu blasé, effrayé de m'amouracher, d'entamer une liaison que je devrais tôt ou tard saccager par impossibilité d'être honnête, l'amour me faisait envie, mais terriblement peur, je me contentais donc de coucher à droite à gauche, histoire de satisfaire quelques besoins biologiques sans trop de prendre la tête... Je comprenais maintenant pourquoi mon père n'avait pas de nom ni de visage, tout comme ceux de la plus part de mes frères et sœur. Nous avions une mère aimante et prête à tout, mais aucun de nous n'avait le même père, et à l’exception de Loan aucun ne le connaissait. Le prix à payer pour une vie secrète.
L'ironie du sort reste mon prénom. Un sacré paradoxe compte tenu de la situation. En m'appelant ainsi ma mère rêvait peut-être me transmettre son amour pour l'argent, mais il n'en était rien. Certes, les magouilles que nous faisions nous rapportait un petit pactole à chaque fois, et non sans fierté, mais ce n'était pas ce qui m'animait en priorité. J'avais un grand amour pour les belles choses, sans être un grand fantaisiste. Mon attrait pour l'argent ne se résumait qu'au bien être de ma famille et à quelques projets secrets, car j'étais et resterais un mystère, tant aux yeux de mes proches que de certains inconnu, nul n'était en état de dire ce qui se tramait sous ses yeux bleu ou l'on ne savait pas distinguer cruauté de tendresse.
IMAGES FEU ARDENT
- InvitéInvité
MON FRÈRE À MOI
Je suis trop en joie que tu sois là
Trop hâte qu'on puisse rp et s'éclater comme des ouuuufs
Je suis trop en joie que tu sois là
Trop hâte qu'on puisse rp et s'éclater comme des ouuuufs
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2691
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Avatar : Travis Fimmel
Crédits : shadows.
Autres comptes : nop
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
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LOAN
trop heureuse que tu m'ai fait découvrir ce forum
Et merci les filles
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- InvitéInvité
Oh un Viking
Bienvenue sur le forum, hâte de voir la suite
Bienvenue sur le forum, hâte de voir la suite
- InvitéInvité
Bienvenue sur le forum toi
Contente de te voir ici
Bon courage pour ta fichounette !!
Contente de te voir ici
Bon courage pour ta fichounette !!
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