YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Les murs n'ont pas d'oreilles, mais une mémoire
feat Titus Kerouac
- Il était délicieux ce chinois -
Moïra avait toujours adoré la cuisine asiatique, que ce soit japonais ou thaï, c'était toujours un vrai régale pour les papilles. Il commence à être tard mais, que faire quand le sommeil ne vient pas et que la crainte reste omniprésente, qu'elle n'a de cesse d'être comme une ombre derrière vous, la crainte engendre la méfiance. La panique n'est pas de rigueur ce soir, l'estomac est plein, que du bonheur pour Moïra qui dans un soupçon de bonté, laissa un bon pourboire à ce petit chinois de quartier. Elle s'inclina comme font tous les asiatiques. Elle esquissa un léger sourire car, parfois offrir à son prochain, ça faisait du bien à l'âme.
Il n'est pas si tard que ça, vingt-trois heures, rien que ça, Moïra décida de partir en mission de reconnaissance, entre deux rues, entre deux quartiers, China et non loin, Central. Elle n'est pas encore trop loin de Central, ce qui lui fera une bonne marge d'avance pour sa course si son appartement n'est pas loin. L'odeur du soir est agréable, frais, piquant sur le bout du nez. Ses petits gants en cuir ne lui suffise pas pour se réchauffer, de plus, elle a eu la bonne idée de partir en talons aiguilles et robe moulante noire en prime, quoi de mieux pour se repérer - Brillant, ma grande, brillant, crétine - continuant de longer les rues, elle admire les façades des immeubles, les quelques badauds profitant de leur soirée, les chiens et chats faisant leur guerre de gang, c'est bien moins bruyant que les vrais.
Puis, les graffitis étalés sur toutes formes de façades, boutiques, petites ruelles, grands boulevards, les artistes n'ont aucune limite, ils n'ont aucune règle seulement de faire passer leur message, de détresse, de joie, de haine. Puis, soudain un son d'un spray, l'on secoue une bonbonne pour graffer dans les coins. Au détour d'une simple ruelle, calme, silencieuse, seul ce bruit romps le silence dans la marche de Moïra, curieuse de nature, elle décide de jeter un oeil. Continuant d'avancer lentement vers ce son, elle aperçoit un jeune homme, qui semble libre comme l'air, pratiquant son art. Des bouclettes soyeuses, un regard absorbé par les couleurs qu'il applique sur ce mur abîmé par le temps, il lui redonne comme un second souffle de vie, comme si ce mur avait désormais sa propre identité. Moïra pense et se demande s'il ne faudrait pas parler à ce jeune homme, il est plutôt passionné dans ce qu'il fait. Elle s'avança lentement, de toute façon avec ses talons, elle est repérable quoi qu'il arrive. Bras croisés en souriant, elle s'élança dans la discussion.
"Quelle sera le nom de cette œuvre ? Comptez-vous lui donnez un nom ?"
Moïra avait toujours adoré la cuisine asiatique, que ce soit japonais ou thaï, c'était toujours un vrai régale pour les papilles. Il commence à être tard mais, que faire quand le sommeil ne vient pas et que la crainte reste omniprésente, qu'elle n'a de cesse d'être comme une ombre derrière vous, la crainte engendre la méfiance. La panique n'est pas de rigueur ce soir, l'estomac est plein, que du bonheur pour Moïra qui dans un soupçon de bonté, laissa un bon pourboire à ce petit chinois de quartier. Elle s'inclina comme font tous les asiatiques. Elle esquissa un léger sourire car, parfois offrir à son prochain, ça faisait du bien à l'âme.
Il n'est pas si tard que ça, vingt-trois heures, rien que ça, Moïra décida de partir en mission de reconnaissance, entre deux rues, entre deux quartiers, China et non loin, Central. Elle n'est pas encore trop loin de Central, ce qui lui fera une bonne marge d'avance pour sa course si son appartement n'est pas loin. L'odeur du soir est agréable, frais, piquant sur le bout du nez. Ses petits gants en cuir ne lui suffise pas pour se réchauffer, de plus, elle a eu la bonne idée de partir en talons aiguilles et robe moulante noire en prime, quoi de mieux pour se repérer - Brillant, ma grande, brillant, crétine - continuant de longer les rues, elle admire les façades des immeubles, les quelques badauds profitant de leur soirée, les chiens et chats faisant leur guerre de gang, c'est bien moins bruyant que les vrais.
Puis, les graffitis étalés sur toutes formes de façades, boutiques, petites ruelles, grands boulevards, les artistes n'ont aucune limite, ils n'ont aucune règle seulement de faire passer leur message, de détresse, de joie, de haine. Puis, soudain un son d'un spray, l'on secoue une bonbonne pour graffer dans les coins. Au détour d'une simple ruelle, calme, silencieuse, seul ce bruit romps le silence dans la marche de Moïra, curieuse de nature, elle décide de jeter un oeil. Continuant d'avancer lentement vers ce son, elle aperçoit un jeune homme, qui semble libre comme l'air, pratiquant son art. Des bouclettes soyeuses, un regard absorbé par les couleurs qu'il applique sur ce mur abîmé par le temps, il lui redonne comme un second souffle de vie, comme si ce mur avait désormais sa propre identité. Moïra pense et se demande s'il ne faudrait pas parler à ce jeune homme, il est plutôt passionné dans ce qu'il fait. Elle s'avança lentement, de toute façon avec ses talons, elle est repérable quoi qu'il arrive. Bras croisés en souriant, elle s'élança dans la discussion.
"Quelle sera le nom de cette œuvre ? Comptez-vous lui donnez un nom ?"
- InvitéInvité
Moïra & Iitus @GraffitiunderTheMoon
La fraîcheur de la soirée l'obligea à reboutonner sa veste. Une petite moue passa fugitivement sur les lèvres du jeune homme. Autour du squatte qu'il occupait depuis plusieurs nuits se déroulaient quelques activités suspectes. Et de là où il se tenait, Titus ne reconnaissait aucune figure à laquelle il eut pu se fier. Il reviendrait récupérer quelques affaires demain en journée. En attendant il devrait partir en quête d'un lieu pour dormir. Bien qu'il ne l'eut pas prévu ce soir il se décida à faire un tour plus large pour tomber sur une éventuelle bouille amie, qui le dépannerait le temps d'une nuit. Mais visiblement ce soir ses connaissances trouvèrent mieux à faire. Bon il pourrait toujours se faufiler dans un de ces riches immeubles, en même temps qu'un de ses occupants en prétendant rendre visite à un ami. On trouvait toujours dans l'entrée un fauteuil ou l'autre, et ce serait plus chaud qu'un banc. Il décida de mettre de l'argent de côté pendant les jours à venir pour se louer un chambre d'hôtel pendant un mois, car ça devenait risqué d'entreposer son matériel un peu n'importe où au risque de se le faire subtiliser une fois encore.
Au détour d'une ruelle il se retrouva nez à nez avec un mur parfait qui ne demandait qu'à être embelli, et sortir de son triste sort lugubre. Et ses doigts se mirent à le démanger, parce que c'est une seconde nature chez lui, une partie de son âme, ce à quoi il carbure. Le bouclé tourna la tête vers la droite, vers la gauche, personne, ça sonne vide par ici. Et puis Titus il apprécie les risques - bien calculés quand même - sinon la vie paraîtrait trop ennuyeuse. Alors pourquoi pas ? Il sort sa bonbonne et le voilà à l'œuvre, si absorbé qu'il ne perçoit pas les pas qui claquent sur le pavé juste derrière. L'Artiste à baissé la garde quelques minutes, oubliant sa paranoïa obsessive que l'oblige à se produire généralement entre trois et quatre heures du matin. Encore un peu et il ignorerait la voix féminine qui s'adresse à lui. Mais soudainement son geste se suspend, son cœur s'accélère, le blond s'immobilise quelques hésitant quant à la marche à suivre. S'enfuir en n'adressant que son dos à la demoiselle, foncer tête baissée en la repoussant sur le côté ou ...
« Bah ce n’est pas vraiment de moi, l'artiste ne l'a pas fini, je me suis juste senti inspiré d'y rajouter quelques petites choses » Tenta-t-il en se retournant vers "l'accusatrice". Essayer l'innocence, mais en distinguant l'intelligence qui imprégnait le regard de la brune, il se douta que ça ne passerait pas aussi facilement. Titus rangea subtilement sa bombe à l'intérieur de sa veste tout en renvoyait à l'inconnue un sourire éclatant « Peut-être que si vous repassez ici demain soir, ou après-demain il sera finit, et qui sait si ce mystérieux homme ou cette mystérieuse fille ne laissera pas un indice ? » Doucement il avanca vers elle, sur ses patins à roulettes, et tourna un peu comme un requin autour de sa proie. Mais il ne possédait nul envie de lui la bousculer, tant qu'elle ne le menaçait pas. Quelque chose l'intriguait chez cette étrangère qu'il ne parvenait pas à définir « Vous êtes du coin ? Je ne vous ai jamais vu avant ! » Lui non, mais dans sa tête blonde il habitait partout et nul part, alors oui il s'autorisait à croire qu'ici comme de l'autre côté de la ville, ça lui appartenait un peu...
@Moïra Del LucaAu détour d'une ruelle il se retrouva nez à nez avec un mur parfait qui ne demandait qu'à être embelli, et sortir de son triste sort lugubre. Et ses doigts se mirent à le démanger, parce que c'est une seconde nature chez lui, une partie de son âme, ce à quoi il carbure. Le bouclé tourna la tête vers la droite, vers la gauche, personne, ça sonne vide par ici. Et puis Titus il apprécie les risques - bien calculés quand même - sinon la vie paraîtrait trop ennuyeuse. Alors pourquoi pas ? Il sort sa bonbonne et le voilà à l'œuvre, si absorbé qu'il ne perçoit pas les pas qui claquent sur le pavé juste derrière. L'Artiste à baissé la garde quelques minutes, oubliant sa paranoïa obsessive que l'oblige à se produire généralement entre trois et quatre heures du matin. Encore un peu et il ignorerait la voix féminine qui s'adresse à lui. Mais soudainement son geste se suspend, son cœur s'accélère, le blond s'immobilise quelques hésitant quant à la marche à suivre. S'enfuir en n'adressant que son dos à la demoiselle, foncer tête baissée en la repoussant sur le côté ou ...
« Bah ce n’est pas vraiment de moi, l'artiste ne l'a pas fini, je me suis juste senti inspiré d'y rajouter quelques petites choses » Tenta-t-il en se retournant vers "l'accusatrice". Essayer l'innocence, mais en distinguant l'intelligence qui imprégnait le regard de la brune, il se douta que ça ne passerait pas aussi facilement. Titus rangea subtilement sa bombe à l'intérieur de sa veste tout en renvoyait à l'inconnue un sourire éclatant « Peut-être que si vous repassez ici demain soir, ou après-demain il sera finit, et qui sait si ce mystérieux homme ou cette mystérieuse fille ne laissera pas un indice ? » Doucement il avanca vers elle, sur ses patins à roulettes, et tourna un peu comme un requin autour de sa proie. Mais il ne possédait nul envie de lui la bousculer, tant qu'elle ne le menaçait pas. Quelque chose l'intriguait chez cette étrangère qu'il ne parvenait pas à définir « Vous êtes du coin ? Je ne vous ai jamais vu avant ! » Lui non, mais dans sa tête blonde il habitait partout et nul part, alors oui il s'autorisait à croire qu'ici comme de l'autre côté de la ville, ça lui appartenait un peu...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|