YESTERDAY'S NEWS |48
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Dollars : 2590
Messages : 552
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
April 2018, at Ezekiel's appartment
fight fire with fire
Alice & Ezekiel
La route a été longue, dangereuse, imprévue. Dire au revoir prématurément à la démesure, à la folie et à l’extravagance de Las Vegas pour s’en aller retrouver la ville des anges, relativement calme et endormie au beau milieu de la nuit. La folie des grandeurs a été comme un mirage, pourtant encore ancré dans les esprits de cette voiture qui roule le long de la 66.
Alice a été fidèle à elle-même. Elle n’a pas vraiment réfléchi, s’est donnée délibérément à un homme par le biais d’un contrat dont elle ne réalise pas encore l’ampleur. Elle a ri à outrance, profité de cette escapade comme s’il s’agissait de la dernière. Elle a partagé des moments d’euphorie, de complicité inégalables avec cet acolyte de toujours, ou presque.
Mais tout ça, c’était avant le rappel à l’ordre.
Ceux qui ont le pouvoir de la chambouler autant par quelques mots se font rare, mais pour eux, Alice serait prête à tous les contresens.
En bas de cet immeuble qu’elle connaît bien pour y avoir habité, la danseuse peine pourtant à composer le code qui lui ouvrira les portes. Est-ce le reste de l’alcool qu’elle a ingurgité ou … “Le code a changé, ne vous excitez pas comme ça” C’est vrai qu’elle commençait à pester, Alice. L’homme qui lui ouvre l’accès au grand hall la regarde comme si elle venait d’un autre monde. C’est un peu le cas. Encore vêtue de sa robe de mariée, ses cheveux ondulant anormalement dans son dos, le maquillage légèrement dégradé, on peut légitimement se demander ce que cette femme a vécu durant les dernières heures. Mais elle s’en fiche de son regard, comme elle se fiche du regard de tous les autres. Elle monte jusqu’à l’appartement du second protagoniste et appuie sur la sonnette un peu trop longtemps. Quelle heure peut-il être ? Trois heures, quatre heures ? Qui s’en soucie ?
La porte finit par s’ouvrir. Et ce visage décomposé apparait. Qu’elle refuse tout d’abord de voir. Elle tire son téléphone d’on-ne-sait-où et relit, dans un murmure, ces quelques mots qui l’ont atteinte. “J’aurais préféré que tu te maries avec moi qu’avec lui.” Elle ignore si elle se sent bien, mal, voire très mal. C’est particulier. Relevant ses yeux sur lui, se confondant dans un sérieux inquiétant. “Promets-moi, que tu ne diras plus jamais ça.”
Parce qu’elle s’est déjà promis de ne plus le voir comme quelqu’un d’autre que son ami. Quelques semaines auparavant, en haut de cette colline, sous les étoiles.
- Ezekiel EastwoodI'm a Mother Fucker
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Crédits : ASTRA (avatar)
Autres comptes : dora & ansel
Âge du personnage : vingt sept ans
Nationalité(s) : espagnole & américaine
Signe astrologique : Taureau
Mon personnage, en 5 mots : why are you holding back ?
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : photographe de presse pour le L.A. Times.
Études (passées ou en cours) : deux ans de philo, puis école d'art, spécialisation photo.
Hobby : basket, photo, son chat, lire, prendre un café, explorer la ville.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : alice
alekiel
fight fire with fire
il avait pas réussi à arrêter d'y penser. à alice. au mariage. son cerveau semblait vouloir perpétuer la nouvelle. encore. et encore. et encore. mary était au boulot. il aurait pu espérer qu'elle lui change les idées. d'une manière ou d'une autre. alors il s'est ouvert une bière. espérant que l'alcool noie ses souvenirs, ses pensées, ses neurones, son cerveau en entier et pourquoi pas tous ses organes. tant qu'il arrivait à ne plus rien ressentir, ça lui allait. le cœur ouvert, sanguinolent. alice aurait pu lui arracher et le poser sur la table, ça lui aurait probablement fait la même chose. à force il savait même plus pourquoi il souffrait autant. la connerie de se marier pour .... quoi déjà ? l'amour ? le défi ? la connerie ? son compte en banque ? sa belle gueule ? ou la seule chose qu'il ne s'avouera jamais. sentiments inavouables, qui lui bouffait le cœur et dont il n'était même pas certain. c'est qu'entre alice et lui. la clarté n'avait jamais existé. toujours à se rapprocher de cette limite qu'ils n'avaient instaurés. plus flou qu'un appareil qui ne fait pas le focus. à flirter avec le diable on finit par se brûler les ailes. et les cornes ? et les ailes ? elles appartenaient à qui ? il se serait aisément attribuer les cornes. si une pensée cohérente pouvait traverser son esprit. trois cadavres de bières sur la table. deux autres sur la table basse. le cendrier encore plein. les cendres voltiges, vont entacher l'air ambiant. un peu plus ou un peu moins pollué. c'est pas ça qui va perturber ezekiel ce soir.
il s'est effondré sur le lit. un déchet. les gosse qui rentrent déchirés à trois heures du matin et qui s'affalent sur le lit. il ressemblait à ça. le cœur en moins, la tristesse en plus. il se lassait pas de l'alcool dans ses veines. il s'était dit que le sommeil viendrait pas le chercher. pourtant morphée est venu l'attraper. comme pour le réconforter. sommeil sans rêve. jusqu'au tapage de la porte. c'est pas celle d'un donjon, pas besoin de la casser. cigarette glissé sur l'oreille avant d'aller ouvrir. un œil à l'heure sur le réveil. 3h48. il sait même pas pourquoi il s'est pas juste laissé tomber de nouveaux sur le lit. traînant des pieds, avec les neurones qui ont oublié de lui dire de mettre un t-shirt.
il s'attendait pas à la voir. elle. en blanc. il aurait préféré la voir comme ça le jour où il l'attendrait à l’autel. dans un état normal il lui aurait dit qu'elle était magnifique, même avec les tâches sur la robe. dans un état normal, il aurait pas eu envie de lui rire au visage. « dans ta robe de mariée sérieusement ?? enfonce le couteau un peu plus t'as raison. te marier avec l'autre con ça te suffisait pas ? fallait que tu te pavanes en plus. » oui. il y a le venin qui s'entasse dans le fond de ses cordes vocales. et il est la seule sur qui il peut dégager le surplus. haussement d'épaules soudain, il se cale sur le bord de la porte, allumant sa cigarette d'une main. l'alcool n'avait pas fini de quitter son sang. et le bateau tanguait légèrement. « si tu préfères que je te mente y a pas de soucis. » au moins il savait ce qu'elle voulait maintenant. il la regarde de haut en bas, sa main le démange, de refermer la porte sur elle. la laisser dehors. «bah quoi il est pas là ton époux. autant ramener tout le monde à la fête. » il abandonne le duel du regard, incapable de la regarder dans les yeux de toute manière. il voulait pas qu'elle voit la douleur de son âme. « j'y crois pas. » sorti d'un ton désespéré. ses pieds le guident comme ils peuvent vers le canapé pour s'y laisser tomber. la cendre s'écrase sur le sol avant qu'il ait eu le temps d'atteindre le cendrier. la cigarette c'était lui. le cendrier, alice. la cendre, son cœur.
AVENGEDINCHAINS
@alice norton
il avait pas réussi à arrêter d'y penser. à alice. au mariage. son cerveau semblait vouloir perpétuer la nouvelle. encore. et encore. et encore. mary était au boulot. il aurait pu espérer qu'elle lui change les idées. d'une manière ou d'une autre. alors il s'est ouvert une bière. espérant que l'alcool noie ses souvenirs, ses pensées, ses neurones, son cerveau en entier et pourquoi pas tous ses organes. tant qu'il arrivait à ne plus rien ressentir, ça lui allait. le cœur ouvert, sanguinolent. alice aurait pu lui arracher et le poser sur la table, ça lui aurait probablement fait la même chose. à force il savait même plus pourquoi il souffrait autant. la connerie de se marier pour .... quoi déjà ? l'amour ? le défi ? la connerie ? son compte en banque ? sa belle gueule ? ou la seule chose qu'il ne s'avouera jamais. sentiments inavouables, qui lui bouffait le cœur et dont il n'était même pas certain. c'est qu'entre alice et lui. la clarté n'avait jamais existé. toujours à se rapprocher de cette limite qu'ils n'avaient instaurés. plus flou qu'un appareil qui ne fait pas le focus. à flirter avec le diable on finit par se brûler les ailes. et les cornes ? et les ailes ? elles appartenaient à qui ? il se serait aisément attribuer les cornes. si une pensée cohérente pouvait traverser son esprit. trois cadavres de bières sur la table. deux autres sur la table basse. le cendrier encore plein. les cendres voltiges, vont entacher l'air ambiant. un peu plus ou un peu moins pollué. c'est pas ça qui va perturber ezekiel ce soir.
il s'est effondré sur le lit. un déchet. les gosse qui rentrent déchirés à trois heures du matin et qui s'affalent sur le lit. il ressemblait à ça. le cœur en moins, la tristesse en plus. il se lassait pas de l'alcool dans ses veines. il s'était dit que le sommeil viendrait pas le chercher. pourtant morphée est venu l'attraper. comme pour le réconforter. sommeil sans rêve. jusqu'au tapage de la porte. c'est pas celle d'un donjon, pas besoin de la casser. cigarette glissé sur l'oreille avant d'aller ouvrir. un œil à l'heure sur le réveil. 3h48. il sait même pas pourquoi il s'est pas juste laissé tomber de nouveaux sur le lit. traînant des pieds, avec les neurones qui ont oublié de lui dire de mettre un t-shirt.
il s'attendait pas à la voir. elle. en blanc. il aurait préféré la voir comme ça le jour où il l'attendrait à l’autel. dans un état normal il lui aurait dit qu'elle était magnifique, même avec les tâches sur la robe. dans un état normal, il aurait pas eu envie de lui rire au visage. « dans ta robe de mariée sérieusement ?? enfonce le couteau un peu plus t'as raison. te marier avec l'autre con ça te suffisait pas ? fallait que tu te pavanes en plus. » oui. il y a le venin qui s'entasse dans le fond de ses cordes vocales. et il est la seule sur qui il peut dégager le surplus. haussement d'épaules soudain, il se cale sur le bord de la porte, allumant sa cigarette d'une main. l'alcool n'avait pas fini de quitter son sang. et le bateau tanguait légèrement. « si tu préfères que je te mente y a pas de soucis. » au moins il savait ce qu'elle voulait maintenant. il la regarde de haut en bas, sa main le démange, de refermer la porte sur elle. la laisser dehors. «bah quoi il est pas là ton époux. autant ramener tout le monde à la fête. » il abandonne le duel du regard, incapable de la regarder dans les yeux de toute manière. il voulait pas qu'elle voit la douleur de son âme. « j'y crois pas. » sorti d'un ton désespéré. ses pieds le guident comme ils peuvent vers le canapé pour s'y laisser tomber. la cendre s'écrase sur le sol avant qu'il ait eu le temps d'atteindre le cendrier. la cigarette c'était lui. le cendrier, alice. la cendre, son cœur.
@alice norton
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Dollars : 2590
Messages : 552
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Son téléphone dans la main, comme son cœur trop lourd dont elle ne saurait plus quoi faire. Son message sur l’écran, comme un tatouage que l’on ne pourrait plus effacer.
A l’encre indélébile, il a marqué sa peau, son âme.
Sans le moindre effort de typographie, sans la moindre tentative d’esthétique.
Cela a été si spontané que c’en est encore douloureux. Mais Alice réussit à garder son calme, en apparence. N’est-ce pas lui, qui a un jour critiqué ses talents de comédienne ?
La vérité, c’est qu’elle a envie qu’il lâche tout. Toutes les vérités, bonnes, mauvaises à entendre, peu importe.
La vérité, c’est que cette robe lui semble soudainement trop lourde à porter. Comme si elle n’était pas faite pour elle, en fin de compte.
Mais c’est trop tard, n’est-ce pas ?
Il faut que la voix du photographe se fasse entendre pour qu’elle comprenne un peu plus dans quoi elle s’est embourbée. L'homme est cinglant, cynique, néfaste. Sans parler de son regard, noir, mauvais. C'est une façade de lui qu’elle ne connaît pas vraiment et qu’elle n’aurait jamais voulu connaître. Alors, dans ce couloir sombre, Alice serre la mâchoire, accusant les mots pénibles de son meilleur ami.
Evidemment, elle n’a qu’une envie, répondre. Attaquer en retour. Parce qu’elle sait si bien le faire, et que quitte à avoir des grands défauts, pourquoi pas les accentuer ? “Ce n’est qu’une robe bidon, achetée dans une boutique bidon. Et toi, t’es qu’un crétin fini.” Triste vérité.
Triste comme les yeux d’Alice sur Ezekiel.
Sur ce visage meurtri.
Sur ces iris marqués par l’épuisement.
Sur ces lèvres, sur cette cigarette.
Sur ce torse hâlé qui lui fait oublier qui elle est.
S’il doit mentir, soit. Alice se ment déjà très bien à elle-même.
Et son cœur lui fait mal. Emprisonné dans sa cage thoracique, démuni, impuissant. Elle n’arrive plus à l’écouter. Elle est déstabilisée par son attitude faussement détachée. Et quand de sa bouche s’échappe la mention de son nouvel époux, Alice a un haut le cœur. Elle vomirait son nouveau statut de femme mariée. Car ce n’est qu’un jeu, qu’un jeu… Un jeu dont elle n’a pas appris les règles. Mais voici l’effet boomerang de la vie. Qui ne l’échappe jamais, comme il n’échappe jamais personne.
Alice Collins... Où es-tu partie ?
Ezekiel baisse le regard. Elle en fait de même.
Blessée par ses mots. Furieuse de ne pas réussir à gérer ses sarcasmes.
Ils ont l’air de deux idiots, comme ça. Deux idiots qui ont encore tout à apprendre.
Elle referme la porte derrière elle, le regard toujours rivé sur la silhouette qui s’éloigne à la façon d’un revenant. Pendant un moment, elle reste bloquée, le dos contre la porte, les mains agrippées à la poignée. Incapable de bouger, d’avancer. Nécessitant de prendre son courage à deux mains pour affronter ce qui est à venir. “Dois-je te répéter, Zeke, que ce mariage n’est pas sérieux ?” Le timbre de sa voix marque l’infime espoir qu’il lui reste ; celui pour dédramatiser la galère dans laquelle elle s’est mise. Essaye-t-elle de se persuader elle-même, ou considère-t-elle vraiment que Las Vegas est la ville d’un monde parallèle ?
Finalement, elle lâche cette poignée. S’avance doucement vers le canapé où il se trouve, au beau milieu de quelques bouteilles vides. Vides comme son regard, et dieu sait que le voir dans cet état la fait souffrir. Bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé, quelques semaines, quelques mois auparavant. Certains disent qu’elle n’a pas de coeur, qu’elle se contente de prendre et de jeter celui des autres quand ça l’arrange. Mais cette scène ne prouve-t-elle pas que c’est faux ? “Je l’ai fait parce que...” Elle commence à murmurer, évitant de le regarder droit dans les yeux.
Pourquoi, pourquoi ?
“Je l’ai fait pour m’amuser, c’est vrai. Je n’ai pas beaucoup réfléchi. Je voulais... ” Debout, face à lui, elle lève sa main doucement, regarde cette bague qui orne son annulaire gauche. Scintillante, si belle, c’est vrai. Malgré la situation, elle ne réussit qu'à l'admirer, encore et encore. Mais l'expression sur son visage, étonnamment, reste presque imperturbable. “De l’adrénaline. Me changer les idées. Tout ça.” Elle ferme les yeux, un instant. Les rouvrant sur lui, finalement. Lui qui semble souffrir de son irrécupérable tendance à jouer avec le feu. “Je n’ai pas changé... Toi tu as changé, Zeke. Je ne te comprends plus, alors aide-moi à comprendre.”
Et la sincérité dans ses mots, il ne peut que l’entendre. Quoi qu’il pense, quoi qu’il puisse ressentir. Elle peut être la pire des garces quand elle le veut, mais pas avec lui. Non, elle l’aime trop pour jouer avec lui.
A l’encre indélébile, il a marqué sa peau, son âme.
Sans le moindre effort de typographie, sans la moindre tentative d’esthétique.
Cela a été si spontané que c’en est encore douloureux. Mais Alice réussit à garder son calme, en apparence. N’est-ce pas lui, qui a un jour critiqué ses talents de comédienne ?
La vérité, c’est qu’elle a envie qu’il lâche tout. Toutes les vérités, bonnes, mauvaises à entendre, peu importe.
La vérité, c’est que cette robe lui semble soudainement trop lourde à porter. Comme si elle n’était pas faite pour elle, en fin de compte.
Mais c’est trop tard, n’est-ce pas ?
Il faut que la voix du photographe se fasse entendre pour qu’elle comprenne un peu plus dans quoi elle s’est embourbée. L'homme est cinglant, cynique, néfaste. Sans parler de son regard, noir, mauvais. C'est une façade de lui qu’elle ne connaît pas vraiment et qu’elle n’aurait jamais voulu connaître. Alors, dans ce couloir sombre, Alice serre la mâchoire, accusant les mots pénibles de son meilleur ami.
Evidemment, elle n’a qu’une envie, répondre. Attaquer en retour. Parce qu’elle sait si bien le faire, et que quitte à avoir des grands défauts, pourquoi pas les accentuer ? “Ce n’est qu’une robe bidon, achetée dans une boutique bidon. Et toi, t’es qu’un crétin fini.” Triste vérité.
Triste comme les yeux d’Alice sur Ezekiel.
Sur ce visage meurtri.
Sur ces iris marqués par l’épuisement.
Sur ces lèvres, sur cette cigarette.
Sur ce torse hâlé qui lui fait oublier qui elle est.
S’il doit mentir, soit. Alice se ment déjà très bien à elle-même.
Et son cœur lui fait mal. Emprisonné dans sa cage thoracique, démuni, impuissant. Elle n’arrive plus à l’écouter. Elle est déstabilisée par son attitude faussement détachée. Et quand de sa bouche s’échappe la mention de son nouvel époux, Alice a un haut le cœur. Elle vomirait son nouveau statut de femme mariée. Car ce n’est qu’un jeu, qu’un jeu… Un jeu dont elle n’a pas appris les règles. Mais voici l’effet boomerang de la vie. Qui ne l’échappe jamais, comme il n’échappe jamais personne.
Alice Collins... Où es-tu partie ?
Ezekiel baisse le regard. Elle en fait de même.
Blessée par ses mots. Furieuse de ne pas réussir à gérer ses sarcasmes.
Ils ont l’air de deux idiots, comme ça. Deux idiots qui ont encore tout à apprendre.
...
Elle referme la porte derrière elle, le regard toujours rivé sur la silhouette qui s’éloigne à la façon d’un revenant. Pendant un moment, elle reste bloquée, le dos contre la porte, les mains agrippées à la poignée. Incapable de bouger, d’avancer. Nécessitant de prendre son courage à deux mains pour affronter ce qui est à venir. “Dois-je te répéter, Zeke, que ce mariage n’est pas sérieux ?” Le timbre de sa voix marque l’infime espoir qu’il lui reste ; celui pour dédramatiser la galère dans laquelle elle s’est mise. Essaye-t-elle de se persuader elle-même, ou considère-t-elle vraiment que Las Vegas est la ville d’un monde parallèle ?
Finalement, elle lâche cette poignée. S’avance doucement vers le canapé où il se trouve, au beau milieu de quelques bouteilles vides. Vides comme son regard, et dieu sait que le voir dans cet état la fait souffrir. Bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé, quelques semaines, quelques mois auparavant. Certains disent qu’elle n’a pas de coeur, qu’elle se contente de prendre et de jeter celui des autres quand ça l’arrange. Mais cette scène ne prouve-t-elle pas que c’est faux ? “Je l’ai fait parce que...” Elle commence à murmurer, évitant de le regarder droit dans les yeux.
Pourquoi, pourquoi ?
“Je l’ai fait pour m’amuser, c’est vrai. Je n’ai pas beaucoup réfléchi. Je voulais... ” Debout, face à lui, elle lève sa main doucement, regarde cette bague qui orne son annulaire gauche. Scintillante, si belle, c’est vrai. Malgré la situation, elle ne réussit qu'à l'admirer, encore et encore. Mais l'expression sur son visage, étonnamment, reste presque imperturbable. “De l’adrénaline. Me changer les idées. Tout ça.” Elle ferme les yeux, un instant. Les rouvrant sur lui, finalement. Lui qui semble souffrir de son irrécupérable tendance à jouer avec le feu. “Je n’ai pas changé... Toi tu as changé, Zeke. Je ne te comprends plus, alors aide-moi à comprendre.”
Et la sincérité dans ses mots, il ne peut que l’entendre. Quoi qu’il pense, quoi qu’il puisse ressentir. Elle peut être la pire des garces quand elle le veut, mais pas avec lui. Non, elle l’aime trop pour jouer avec lui.
- Ezekiel EastwoodI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2924
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Avatar : nicolas simoes
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Âge du personnage : vingt sept ans
Nationalité(s) : espagnole & américaine
Signe astrologique : Taureau
Mon personnage, en 5 mots : why are you holding back ?
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : photographe de presse pour le L.A. Times.
Études (passées ou en cours) : deux ans de philo, puis école d'art, spécialisation photo.
Hobby : basket, photo, son chat, lire, prendre un café, explorer la ville.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : alice
alekiel
fight fire with fire
une ombre planait depuis quelques temps. sentant l'attrait d'une noirceur que ni alice ni ezekiel n'avait pu imaginer. l'ombre attendait son heure, attendait le meilleur moment pour s'abattre et ravager les vies de deux âmes vagabondes. deux âmes qui n'avaient rien demandé et qui subissaient déjà la pression l'une de l'autre. une lame à la place de la langue balançait des piques acérées que l'espagnol sobre du lendemain matin ne reconnaîtrait pas. on ne parlera pas du regret. pas maintenant. le plus tard possible serait le mieux. certains mots risquent de blesser, d'autre d'ouvrir des plaies loin d'être ouverte. une s'ouvre sur lui. ouvre la peau en deux. crétin ? crétin perdu plutôt que crétin fini. mais il lui accorde pour la beauté de l'insulte légère. il entend à peine la tristesse. « pour toi peut-être. tu te rends pas compte qu'elle signifie bien plus. » la tristesse qui s'étale jusqu'au bout de son tissu blanc. il faudrait qu'il soit baigné de larmes pour qu'ezekiel se rende compte qu'il est surement trop dur avec elle. mais tout ce qu'il voit en posant les yeux sur elle.
c'est lui.
norton.
ses mains mal placés.
ses baisers à oublier.
révulser. les mots continuent de meurtrir la peau de la mariée. lettres après lettres, sans prendre de douceur. la fumée de la cigarette embrume l'air et efface le visage d'alice une demi-seconde. pendant laquelle il se trouve apaisé. comme un voile qu'on lève sur un tableau trop longtemps garder dans l'ombre. on souffle sur la poussière pour découvrir un trésor caché. les yeux baissés, il aimerait l'observer du coin de l’œil. pour ne pas être éblouit. et il fuit.
il fuit pour ne pas que la fissure dans sa poitrine devienne canyon. pour ne pas laisser son palpitant taper la discussion à la place de ses neurones. le cuir du canapé l'accueil alors que la porte claque quelques minutes plus tard. il aurait pu espérer n'entendre que les bruits du couloir. au final il n'avouerait pas qu'il espérait tout l'inverse. jusqu'à ce que les douces cordes vocales d'une voix vibrante percent le silence. « tu pourras le répéter tant que tu veux. t'auras toujours la bague au doigt. » la bague que l'autre connard lui a offert. la bague qu'il aurait préféré lui enfiler lui. la bague qui lui rappelait à chaque seconde qu'il l'avait perdu en parti. norton ne la méritait pas. et l'espagnol finissait par penser qu'il ne la méritait pas non plus.
ni en tant qu'amante.
ni en tant qu'ami.
le craquement du trésor fait vibrer le bois. le tissu cogne contre le canapé, et ezekiel n'ose même pas lever les yeux vers la belle. la peur au ventre.
la peur de ses mots à elle.
la peur de ses mots à lui.
qu'il soit violent
qu'il soit doux
ou qu'il soit vrai.
ezekiel ne savait pas lesquels il avait le droit d'employer cette nuit. le reflet des diamants dérivaient du sol au plafond lorsqu'elle fit bouger ses doigts. une quinte de toux l’attrapa à la gorge. il aurait aimer n'avoir rien entendu. les lèvres pincés, il ne retient même pas son dégoût pour les mots qu'elle vient de prononcer. « de l'adrénaline ? c'est une grosse blague le mariage pour toi ? oui c'est surement ça. tu dois prendre ça pour une belle connerie. » qui pouvait assumer s'être marié par amusement ? personne. personne à part alice. même si elle semblait se rendre compte de la plus belle connerie qu'elle est faite. pire que leur flirt sur la baignoire. pire que celle d'ezekiel de se tromper de prénom. enfin, il releva les pupilles pour les planter dans les yeux de la nouvelle norton. « si changer ça veut dire être franc pour toi, comme je te l'ai toujours promis. alors oui, on peut dire que j'ai changé. » un réflexe. un vieux réflexe. qu'il n'aurait jamais du avoir. une pichenette pour jeter son mégot. une pichenette et la braise finit sur le bas de sa robe. dans une tâche d'alcool surement. quelques secondes avant de comprendre. quelques secondes et il vit les flammes s'emparer du tissu et noircir les pans de la robe.
AVENGEDINCHAINS
@alice norton
une ombre planait depuis quelques temps. sentant l'attrait d'une noirceur que ni alice ni ezekiel n'avait pu imaginer. l'ombre attendait son heure, attendait le meilleur moment pour s'abattre et ravager les vies de deux âmes vagabondes. deux âmes qui n'avaient rien demandé et qui subissaient déjà la pression l'une de l'autre. une lame à la place de la langue balançait des piques acérées que l'espagnol sobre du lendemain matin ne reconnaîtrait pas. on ne parlera pas du regret. pas maintenant. le plus tard possible serait le mieux. certains mots risquent de blesser, d'autre d'ouvrir des plaies loin d'être ouverte. une s'ouvre sur lui. ouvre la peau en deux. crétin ? crétin perdu plutôt que crétin fini. mais il lui accorde pour la beauté de l'insulte légère. il entend à peine la tristesse. « pour toi peut-être. tu te rends pas compte qu'elle signifie bien plus. » la tristesse qui s'étale jusqu'au bout de son tissu blanc. il faudrait qu'il soit baigné de larmes pour qu'ezekiel se rende compte qu'il est surement trop dur avec elle. mais tout ce qu'il voit en posant les yeux sur elle.
c'est lui.
norton.
ses mains mal placés.
ses baisers à oublier.
révulser. les mots continuent de meurtrir la peau de la mariée. lettres après lettres, sans prendre de douceur. la fumée de la cigarette embrume l'air et efface le visage d'alice une demi-seconde. pendant laquelle il se trouve apaisé. comme un voile qu'on lève sur un tableau trop longtemps garder dans l'ombre. on souffle sur la poussière pour découvrir un trésor caché. les yeux baissés, il aimerait l'observer du coin de l’œil. pour ne pas être éblouit. et il fuit.
il fuit pour ne pas que la fissure dans sa poitrine devienne canyon. pour ne pas laisser son palpitant taper la discussion à la place de ses neurones. le cuir du canapé l'accueil alors que la porte claque quelques minutes plus tard. il aurait pu espérer n'entendre que les bruits du couloir. au final il n'avouerait pas qu'il espérait tout l'inverse. jusqu'à ce que les douces cordes vocales d'une voix vibrante percent le silence. « tu pourras le répéter tant que tu veux. t'auras toujours la bague au doigt. » la bague que l'autre connard lui a offert. la bague qu'il aurait préféré lui enfiler lui. la bague qui lui rappelait à chaque seconde qu'il l'avait perdu en parti. norton ne la méritait pas. et l'espagnol finissait par penser qu'il ne la méritait pas non plus.
ni en tant qu'amante.
ni en tant qu'ami.
le craquement du trésor fait vibrer le bois. le tissu cogne contre le canapé, et ezekiel n'ose même pas lever les yeux vers la belle. la peur au ventre.
la peur de ses mots à elle.
la peur de ses mots à lui.
qu'il soit violent
qu'il soit doux
ou qu'il soit vrai.
ezekiel ne savait pas lesquels il avait le droit d'employer cette nuit. le reflet des diamants dérivaient du sol au plafond lorsqu'elle fit bouger ses doigts. une quinte de toux l’attrapa à la gorge. il aurait aimer n'avoir rien entendu. les lèvres pincés, il ne retient même pas son dégoût pour les mots qu'elle vient de prononcer. « de l'adrénaline ? c'est une grosse blague le mariage pour toi ? oui c'est surement ça. tu dois prendre ça pour une belle connerie. » qui pouvait assumer s'être marié par amusement ? personne. personne à part alice. même si elle semblait se rendre compte de la plus belle connerie qu'elle est faite. pire que leur flirt sur la baignoire. pire que celle d'ezekiel de se tromper de prénom. enfin, il releva les pupilles pour les planter dans les yeux de la nouvelle norton. « si changer ça veut dire être franc pour toi, comme je te l'ai toujours promis. alors oui, on peut dire que j'ai changé. » un réflexe. un vieux réflexe. qu'il n'aurait jamais du avoir. une pichenette pour jeter son mégot. une pichenette et la braise finit sur le bas de sa robe. dans une tâche d'alcool surement. quelques secondes avant de comprendre. quelques secondes et il vit les flammes s'emparer du tissu et noircir les pans de la robe.
@alice norton
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Il est si froid, quand elle est encore si chaude de toutes ses frasques folles. Les restes de ce périple parcourent encore les vaisseaux de son organisme et l’empêchent de jauger la situation avec clairvoyance. Elle ne semble pas comprendre les paroles de la chanson de l’Espagnol. A song of ice and fire. L’histoire d’une dualité, d’une guerre que tout oppose. Alice, trop objective, trop détachée. Ezekiel, trop chamboulé, trop dévasté. C’est une guerre du cœur au pays des borgnes. Personne n’aurait rien pu prédire sur ces deux-là, et encore moins eux-mêmes.
Alice sent son cadre spatio-temporel tanguer légèrement, et cela n’aide en rien sa détresse. Ezekiel arbore avec gravité tous ses principes auxquels il ne démord pas, et qui tirent son visage comme jamais. Ce ne sont pas seulement les substances illicites, c’est tout le reste qu’elle peine à jauger mais qui font battre son cœur pourtant, si fort.
Sa robe ne signifie rien, à ses yeux. Seulement une esquisse de rêve d’enfant réalisée. Dont les idéaux allaient jusqu’au mariage grandiose à l’époque ; qui l’angoissent aujourd’hui, au point de devoir enchaîner les shots de vodka pour s’imaginer franchir l’allée en robe blanche. Alice fuit cette gravité, ce sérieux qui suinte des pores de son ami et qui l’effraie, pour tout ce qu’il semble représenter.
Elle est debout face à lui, tentant de saisir le flot de ses sombres pensées. C’est encore ses mots qui décrivent le mieux son état d’âme, lorsqu’il mentionne la bague au doigt comme s’il s’agissait d’une corde au cou. Alice lâche l’objet brillant du regard et relève le regard vers lui. Soudainement prise de vertige, elle serre la mâchoire, se retient de répondre qu’il ne s’agit que d’une bague. Une bague... loin d’être bidon, de par sa qualité. Mais qu’en est-il de la symbolique ? Le vertige reprend. Puis repart. Elle le regarde, déglutit amèrement. “Eh bien oui. Vu le prix qu’elle a coûté, je ne risque pas de l’enlever.” Qu’elle répond, l’insolente enivrée. Puis elle inspire pour retrouver l’air qui lui manque. C’est suffoquant. Terriblement suffoquant.
Alice manque souvent de délicatesse. Elle le prouve encore lorsqu’elle tente de justifier cette escapade, ce mariage. A en voir la réaction d’Ezekiel, cela n’a rien de raisonnable ou même de compréhensible. C’est insensé, complètement idiot. A son image de fille en manque de repères, en fin de compte. Alors que pourrait-elle répondre à la perspicacité du photographe, désormais ? “Ce n’est qu’un bout de papier, que tu déchires la seconde suivante si tu le souhaites. Enfin, tu ne vois pas que se marier et divorcer, c’est chose courante ? Et ça ne tue personne.” Dit-elle en haussant les épaules, convaincue par ce qu’elle prêche. Il a vidé plus de bouteilles qu’elle et pourtant, elle a le sentiment de chercher davantage ses mots. C’en est à se demander si elle a bien fait d’interrompre sa soirée avec Kai pour le rejoindre chez lui dans cet état. Car Alice, elle ne fait pas particulièrement confiance à son intuition. Alors oui, elle se demande ce qu’elle fiche ici, dans cet appartement, face à un homme qui ne semble pas vouloir suivre sa mélodie.
Il faut qu’il relève ses yeux vers les siens pour qu’elle s’immobilise, plus encore qu’elle ne l’était avant. C’est le pouvoir qu’il a, finalement, la retenir avec son seul regard et imposer sa présence. Et avec Alice, c’est admirable. “Alors oui, on peut dire que j’ai changé.” Ces mots résonnent en elle. Inlassablement... Et au moment où elle semble en comprendre le sens, les flammes surgissent du sol. Elle n’a même pas eu le temps de voir le geste maladroit, ni même le tissu prendre feu. C’est l’odeur du brûlé qui la saisit, et la peur des flammes qui remontent le long de la robe. Alice ne s’entend même pas crier. Elle oublie le monde qui l’entoure quand elle voit le feu à ses pieds, détruisant le bas de sa robe seconde après seconde. Et plus l’angoisse monte, plus la chaleur empire. La seule idée qui lui traverse l’esprit est alors de se débarrasser de sa robe. Se sauver d’abord, puis sauver ce qu’il restera à sauver, c’est bien la seule logique qui lui semble applicable à ce moment.
Oubliant l’autre individu dans la pièce, elle affaire ses mains, frénétiquement, à tenter d’abaisser la fermeture éclair de la robe dans son dos et à faire glisser le tissu, autant qu’elle le peut, le long de son corps. Mais elle n’y arrive pas, le tissu collant étrangement à sa peau. Elle se sent brûler, à moins qu’il ne s’agisse seulement des étincelles qui viennent piquer la surface cutanée. Au bout d’une courte, longue minute, elle comprend qu’il va falloir faire autrement. Le feu sous ses yeux continue de s’étendre sur la robe et ses pensées se dirigent vers son âme sœur. “Eastwood ! Qu’est-ce que tu fous, bon sang ?!” Elle se voit le frapper pour son inertie, ou en tout cas pour celle qu’elle perçoit à travers les flammes. Mais elle ne le fait pas, n’en ayant de toute façon pas le temps vu la gravité de la situation.
Décidant de prendre son courage à deux mains, elle se précipite vers la salle de bain du rez-de-chaussée, vers la douche dans laquelle elle se glisse et actionne le robinet sans réfléchir, pas même une seconde, à l’eau glaciale qui va s’écouler du pommeau accroché au plafond. C’est alors le luxe des douches italiennes qui se déverse sur elle, plus glacial que jamais.
L’eau tue le feu et calme toutes ses ardeurs. Les secondes se font longues jusqu’au moment où elle coupe l’arrivée d’eau. Ses mains viennent écarter les cheveux qui se sont abattus sur son front et dissimulent ensuite son visage entier, tandis qu’elle se laisse retomber contre la paroi de la douche. A cet instant, elle ne sait plus pour quelle raison son corps tremble autant.
Alice sent son cadre spatio-temporel tanguer légèrement, et cela n’aide en rien sa détresse. Ezekiel arbore avec gravité tous ses principes auxquels il ne démord pas, et qui tirent son visage comme jamais. Ce ne sont pas seulement les substances illicites, c’est tout le reste qu’elle peine à jauger mais qui font battre son cœur pourtant, si fort.
Sa robe ne signifie rien, à ses yeux. Seulement une esquisse de rêve d’enfant réalisée. Dont les idéaux allaient jusqu’au mariage grandiose à l’époque ; qui l’angoissent aujourd’hui, au point de devoir enchaîner les shots de vodka pour s’imaginer franchir l’allée en robe blanche. Alice fuit cette gravité, ce sérieux qui suinte des pores de son ami et qui l’effraie, pour tout ce qu’il semble représenter.
Elle est debout face à lui, tentant de saisir le flot de ses sombres pensées. C’est encore ses mots qui décrivent le mieux son état d’âme, lorsqu’il mentionne la bague au doigt comme s’il s’agissait d’une corde au cou. Alice lâche l’objet brillant du regard et relève le regard vers lui. Soudainement prise de vertige, elle serre la mâchoire, se retient de répondre qu’il ne s’agit que d’une bague. Une bague... loin d’être bidon, de par sa qualité. Mais qu’en est-il de la symbolique ? Le vertige reprend. Puis repart. Elle le regarde, déglutit amèrement. “Eh bien oui. Vu le prix qu’elle a coûté, je ne risque pas de l’enlever.” Qu’elle répond, l’insolente enivrée. Puis elle inspire pour retrouver l’air qui lui manque. C’est suffoquant. Terriblement suffoquant.
Alice manque souvent de délicatesse. Elle le prouve encore lorsqu’elle tente de justifier cette escapade, ce mariage. A en voir la réaction d’Ezekiel, cela n’a rien de raisonnable ou même de compréhensible. C’est insensé, complètement idiot. A son image de fille en manque de repères, en fin de compte. Alors que pourrait-elle répondre à la perspicacité du photographe, désormais ? “Ce n’est qu’un bout de papier, que tu déchires la seconde suivante si tu le souhaites. Enfin, tu ne vois pas que se marier et divorcer, c’est chose courante ? Et ça ne tue personne.” Dit-elle en haussant les épaules, convaincue par ce qu’elle prêche. Il a vidé plus de bouteilles qu’elle et pourtant, elle a le sentiment de chercher davantage ses mots. C’en est à se demander si elle a bien fait d’interrompre sa soirée avec Kai pour le rejoindre chez lui dans cet état. Car Alice, elle ne fait pas particulièrement confiance à son intuition. Alors oui, elle se demande ce qu’elle fiche ici, dans cet appartement, face à un homme qui ne semble pas vouloir suivre sa mélodie.
Il faut qu’il relève ses yeux vers les siens pour qu’elle s’immobilise, plus encore qu’elle ne l’était avant. C’est le pouvoir qu’il a, finalement, la retenir avec son seul regard et imposer sa présence. Et avec Alice, c’est admirable. “Alors oui, on peut dire que j’ai changé.” Ces mots résonnent en elle. Inlassablement... Et au moment où elle semble en comprendre le sens, les flammes surgissent du sol. Elle n’a même pas eu le temps de voir le geste maladroit, ni même le tissu prendre feu. C’est l’odeur du brûlé qui la saisit, et la peur des flammes qui remontent le long de la robe. Alice ne s’entend même pas crier. Elle oublie le monde qui l’entoure quand elle voit le feu à ses pieds, détruisant le bas de sa robe seconde après seconde. Et plus l’angoisse monte, plus la chaleur empire. La seule idée qui lui traverse l’esprit est alors de se débarrasser de sa robe. Se sauver d’abord, puis sauver ce qu’il restera à sauver, c’est bien la seule logique qui lui semble applicable à ce moment.
Oubliant l’autre individu dans la pièce, elle affaire ses mains, frénétiquement, à tenter d’abaisser la fermeture éclair de la robe dans son dos et à faire glisser le tissu, autant qu’elle le peut, le long de son corps. Mais elle n’y arrive pas, le tissu collant étrangement à sa peau. Elle se sent brûler, à moins qu’il ne s’agisse seulement des étincelles qui viennent piquer la surface cutanée. Au bout d’une courte, longue minute, elle comprend qu’il va falloir faire autrement. Le feu sous ses yeux continue de s’étendre sur la robe et ses pensées se dirigent vers son âme sœur. “Eastwood ! Qu’est-ce que tu fous, bon sang ?!” Elle se voit le frapper pour son inertie, ou en tout cas pour celle qu’elle perçoit à travers les flammes. Mais elle ne le fait pas, n’en ayant de toute façon pas le temps vu la gravité de la situation.
Décidant de prendre son courage à deux mains, elle se précipite vers la salle de bain du rez-de-chaussée, vers la douche dans laquelle elle se glisse et actionne le robinet sans réfléchir, pas même une seconde, à l’eau glaciale qui va s’écouler du pommeau accroché au plafond. C’est alors le luxe des douches italiennes qui se déverse sur elle, plus glacial que jamais.
L’eau tue le feu et calme toutes ses ardeurs. Les secondes se font longues jusqu’au moment où elle coupe l’arrivée d’eau. Ses mains viennent écarter les cheveux qui se sont abattus sur son front et dissimulent ensuite son visage entier, tandis qu’elle se laisse retomber contre la paroi de la douche. A cet instant, elle ne sait plus pour quelle raison son corps tremble autant.
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Carrière, métier ou job : photographe de presse pour le L.A. Times.
Études (passées ou en cours) : deux ans de philo, puis école d'art, spécialisation photo.
Hobby : basket, photo, son chat, lire, prendre un café, explorer la ville.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : alice
alekiel
fight fire with fire
chose courante ? ne tuer personne ? son âme en entière par contre. il n'avait finit par se concentrer seulement sur la fumée de sa cigarette et les tremblements de la bouteille de bière, à chaque coup dans la table. quand à sa robe, elle avait finit par devoir la retirer. malheureux mouvement. entraînant des dégâts catastrophique. les flammes timides prennent de l'assurance, grandissent et engloutissent le tissus blanc sans ralentir. il aurait du réagir plus tôt. mais les flammes dansant devant ses yeux, le déluge qu'il venait de causer à cause d'un geste maladroit, figeait la peur qui le prenait aux tripes. et son corps avec. les pensées sûrement trop embuées par les nuages d'alcool quoi flottent dans son cerveau. hypnotisé par la robe noircit et la fumée qui envahit la pièce et leurs poumons. c'est lorsqu'il tousse une fois, puis une deuxième fois. qu'il sort de sa transe. alors qu'elle est déjà parti noyer le feu dans la salle de bains. le déclic qui réveillerait un mort. qui semble effacer le surplus d'alccol, laissant le cerveau dans un mouvement relativement fonctionnel. il s'élance à sa suite, peur de sa stupidité. elle avait noyé sa robe. une flaque d'eau qui s'étalait dans la salle de bain en entière. « putain je suis désolé. » il lui faudrait se confondre en excuse. se laisser couler aussi facilement que l'eau ruisselle sur les pans de la robe abîmée. s'abandonner au jugement de la nouvelle norton. la laisser décider de son sort. mais seul résonne dans sa tête les reproches. le ton qu'elle a pris comme pour expliquer à un gosse qu'il a tort et qu'il a tout compris de travers. la gorge serré, il n'est plus en état de garder sa vérité teinté d'amertume au fond de sa gorge. il s'effondre en face d'elle, la tête dans ses mains. avant de tenter de survivre à la tempête dans le fond de ses yeux. « mais tu comprends pas Alice. tu comprends rien. c'est pas le mariage qui me fait réagir. j'en ai royalement rien à foutre de qui embrasse qui et qui couche avec qui. mais là, c'est Ton mariage. le Tien. celui de la femme q ... que j'aime. et je peux pas te laisser te barrer avec un connard comme si la seule chose qui comptait dans ce bordel c'est son compte bancaire ou son corps de rêve. tu mérites mieux que des muscles et des billets verts. »tu me mérites moi. les quatre mots qu'il ne prononcera jamais. elle ne méritait pas un homme qui lui faisait vivre des ascenseurs émotionnels depuis quelques semaines. un homme qui l'avait laisser vivre sa vie sans s'accrocher un peu à elle, ni à un des wagons pour l'accompagner. un homme qui avait refuser d'accepter l'évidence, et qui préférait la dispute à l'aveu d'un sentiment refoulé.
le temps semble s'étendre en longueur, et l'espagnol ne voulut pas lui laisser le temps de réagir. alors il était temps de sortir l'excuse et s'enfuir. « je reviens. » un murmure qui perce à peine le silence, accompagne tendrement les gouttes d'eau d'un souffle. il se glisse dans la chambre, dans le noir. ne prenant pas la peine d'allumer la lumière. pas la sienne, celle de Mary. il s'excusera plus tard. il attrape un jogging et t-shirt basique. il fait le chemin inverse, se plantant dans l'encadrement de la douche. avant il se serait permis d'aller dégrafer sa robe. lui enlever. l'aider à se sécher. vérifier qu'elle n'avait pas été brûlé avant de lui donner les affaires propres. maintenant il ne savait même plus si il avait le droit de la regarder comme il le faisait. sa main appuie sur l'interrupteur du miroir. lumière douce qui n’agresse personne, timide. « c'est à ma coloc'. je me suis dit que c'était mieux si ça m'appartenait pas. » si ça avait pas son odeur. tu pourrais fuir avec sans te retourner.
AVENGEDINCHAINS
@alice norton
chose courante ? ne tuer personne ? son âme en entière par contre. il n'avait finit par se concentrer seulement sur la fumée de sa cigarette et les tremblements de la bouteille de bière, à chaque coup dans la table. quand à sa robe, elle avait finit par devoir la retirer. malheureux mouvement. entraînant des dégâts catastrophique. les flammes timides prennent de l'assurance, grandissent et engloutissent le tissus blanc sans ralentir. il aurait du réagir plus tôt. mais les flammes dansant devant ses yeux, le déluge qu'il venait de causer à cause d'un geste maladroit, figeait la peur qui le prenait aux tripes. et son corps avec. les pensées sûrement trop embuées par les nuages d'alcool quoi flottent dans son cerveau. hypnotisé par la robe noircit et la fumée qui envahit la pièce et leurs poumons. c'est lorsqu'il tousse une fois, puis une deuxième fois. qu'il sort de sa transe. alors qu'elle est déjà parti noyer le feu dans la salle de bains. le déclic qui réveillerait un mort. qui semble effacer le surplus d'alccol, laissant le cerveau dans un mouvement relativement fonctionnel. il s'élance à sa suite, peur de sa stupidité. elle avait noyé sa robe. une flaque d'eau qui s'étalait dans la salle de bain en entière. « putain je suis désolé. » il lui faudrait se confondre en excuse. se laisser couler aussi facilement que l'eau ruisselle sur les pans de la robe abîmée. s'abandonner au jugement de la nouvelle norton. la laisser décider de son sort. mais seul résonne dans sa tête les reproches. le ton qu'elle a pris comme pour expliquer à un gosse qu'il a tort et qu'il a tout compris de travers. la gorge serré, il n'est plus en état de garder sa vérité teinté d'amertume au fond de sa gorge. il s'effondre en face d'elle, la tête dans ses mains. avant de tenter de survivre à la tempête dans le fond de ses yeux. « mais tu comprends pas Alice. tu comprends rien. c'est pas le mariage qui me fait réagir. j'en ai royalement rien à foutre de qui embrasse qui et qui couche avec qui. mais là, c'est Ton mariage. le Tien. celui de la femme q ... que j'aime. et je peux pas te laisser te barrer avec un connard comme si la seule chose qui comptait dans ce bordel c'est son compte bancaire ou son corps de rêve. tu mérites mieux que des muscles et des billets verts. »
le temps semble s'étendre en longueur, et l'espagnol ne voulut pas lui laisser le temps de réagir. alors il était temps de sortir l'excuse et s'enfuir. « je reviens. » un murmure qui perce à peine le silence, accompagne tendrement les gouttes d'eau d'un souffle. il se glisse dans la chambre, dans le noir. ne prenant pas la peine d'allumer la lumière. pas la sienne, celle de Mary. il s'excusera plus tard. il attrape un jogging et t-shirt basique. il fait le chemin inverse, se plantant dans l'encadrement de la douche. avant il se serait permis d'aller dégrafer sa robe. lui enlever. l'aider à se sécher. vérifier qu'elle n'avait pas été brûlé avant de lui donner les affaires propres. maintenant il ne savait même plus si il avait le droit de la regarder comme il le faisait. sa main appuie sur l'interrupteur du miroir. lumière douce qui n’agresse personne, timide. « c'est à ma coloc'. je me suis dit que c'était mieux si ça m'appartenait pas. » si ça avait pas son odeur. tu pourrais fuir avec sans te retourner.
@alice norton
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Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Le froid glace son sang et le temps qui passe ne semble pas aider, au contraire. Il fait trembler tous ses organes, en une symphonie pleine de dysharmonies. Elle ne sait plus trop où elle se trouve. S’il s’agit d’un territoire conquis ou hostile. Elle ne sait plus. Il n’est pas ici, avec elle. Il n’a pas répondu à son appel quand elle était en danger, détruisant en l’espace d’un instant dramatique le peu de repères qu’elle avait.
A vrai dire, elle ne l’a pas entendu débarquer. Le visage caché dans ses bras, les jambes repliées contre sa poitrine, Alice ne l’entend pas non plus implorer le pardon. Ce n’est que lorsqu’il se laisse tomber sur le carrelage en face d’elle et qu’il reprend la parole qu’elle percute enfin. Qu’elle relève la tête pour poser ses yeux sur lui, dont le chagrin et la rancœur sont plus palpables que jamais.
Ezekiel ne se livre pas seulement. Il explose face à elle et le moindre de ses mots pique le cœur d’Alice comme une vérité trop lourde à porter qui éclate, enfin.
E n f i n . . .
Et c’est un pèle-mêle de sentiments qui envahit son for intérieur.
C’est doux, c’est tiède. Ça lui tord l’estomac, ça fait palpiter ses organes vitaux.
Ezekiel la ravive, dans sa peine.
Il comble le manque et l’incompréhension par une toute nouvelle incompréhension, par un tout nouveau manque. Est-ce vraiment possible ?
Le regard rivé sur lui, à moitié interrogateur et chamboulé, elle reste immobile. Ses pensées ne sont plus dirigées envers son mariage insensé, envers son mari encore insulté à tort, envers le feu que son ami a lancé, envers son inertie déplorable. Elles sont désormais focalisées sur ces quelques mots qu’il a laissés s’échapper de sa bouche. Et alors qu’elle y repense, encore et encore, retournant dans tous les sens les propos de l’Espagnol dans sa tête, elle le voit se lever, s’enfuir.
Évidemment.
La soudaine clairvoyance d’Alice ne peut que compatir.
Mais déjà il réapparaît dans cette salle de bain tamisée, avec dans ses mains de quoi la rhabiller. Un geste qui prouve à la danseuse qu’il est toujours lui, qu’il n’a pas changé. Que peut-être, cet instant auparavant n’était pas un simple mirage, ou un rêve. Que c’était réel et qu’il a bien dit, littéralement, qu’elle était la femme qu’il aimait.
...
Elle finit par se lever, difficilement. Tout aussi difficilement, elle retire cette robe, la faisant glisser le long de son corps comme s’il s’agissait d’un fardeau dont elle se débarrassait enfin. L’inconsciente réalité du mariage qui lui colle à la peau. Celle dont elle finit par se libérer, tout du moins physiquement. Elle revêt le t-shirt, puis le jogging. Jette un dernier coup d’oeil vers sa robe détruite. D'ordinaire, elle s'exprime comme si cela avait toujours été inné, chez elle. Mais plus rien, plus rien n'est pareil. « Je ... » Commence-t-elle à murmurer, retournant finalement son visage vers lui. Déglutissant au passage. « Tu ... » Mais elle n’y arrive pas. Les poings serrés, les lèvres pincées, elle peine à trouver les mots. Ses yeux, désolés, expriment tout son désarroi face à une telle situation. « Tu as trop bu ... n’est-ce pas ? C'est ça ?» Finit-elle par dire, sur un ton résigné. Mais comment peut-elle se protéger autrement de cette décharge sentimentale ? Elle ne s’attendait pas à ça, et d’une certaine façon, elle permet à Ezekiel de se rattraper s’il s’est trompé. S’il ne pensait pas vraiment ce qu’il vient de dire...
...
A pas de loup elle s’approche de lui, petit pas par petit pas. Elle le regarde avec cette tendresse qui émane parfois d’elle, juste parfois. Et ses mains se lèvent, viennent caresser ce visage qu’elle redécouvre, mystérieusement. Sous la pulpe de ses doigts, ce front droit, l’arête de son nez, ces joues mal rasées, et ses lèvres fines sur lesquelles son regard s’arrête un moment. Quand Alice relève ses prunelles vers celles d’Ezekiel, c’est avec cette incompréhension qui la hante. « Peut-être que... moi aussi... » Chuchote-t-elle, quand l’envie de l’embrasser la prend, violemment. Au point de lui retourner le ventre, une nouvelle fois. Et c’en est trop. Décidément trop. Son visage, si proche du sien, s’écarte alors. Ses mains s’abaissent. Puis elle ferme ses yeux.
...
Elle doit s’éloigner de cette salle de bain. De cette zone de tension qui la laisse sans dessus dessous. Et ses pas la mènent vers le salon, où l’odeur du brûlé traîne encore. S’installant dans le canapé, elle attrape une couverture sur le côté et l’enroule autour d’elle. Le parfum d’Ezekiel lui monte aux narines, elle s’y blottit alors davantage. Si l’alcool joue avec elle, ses sentiments eux ne trompent plus vraiment.
A vrai dire, elle ne l’a pas entendu débarquer. Le visage caché dans ses bras, les jambes repliées contre sa poitrine, Alice ne l’entend pas non plus implorer le pardon. Ce n’est que lorsqu’il se laisse tomber sur le carrelage en face d’elle et qu’il reprend la parole qu’elle percute enfin. Qu’elle relève la tête pour poser ses yeux sur lui, dont le chagrin et la rancœur sont plus palpables que jamais.
Ezekiel ne se livre pas seulement. Il explose face à elle et le moindre de ses mots pique le cœur d’Alice comme une vérité trop lourde à porter qui éclate, enfin.
E n f i n . . .
Et c’est un pèle-mêle de sentiments qui envahit son for intérieur.
C’est doux, c’est tiède. Ça lui tord l’estomac, ça fait palpiter ses organes vitaux.
Ezekiel la ravive, dans sa peine.
Il comble le manque et l’incompréhension par une toute nouvelle incompréhension, par un tout nouveau manque. Est-ce vraiment possible ?
Le regard rivé sur lui, à moitié interrogateur et chamboulé, elle reste immobile. Ses pensées ne sont plus dirigées envers son mariage insensé, envers son mari encore insulté à tort, envers le feu que son ami a lancé, envers son inertie déplorable. Elles sont désormais focalisées sur ces quelques mots qu’il a laissés s’échapper de sa bouche. Et alors qu’elle y repense, encore et encore, retournant dans tous les sens les propos de l’Espagnol dans sa tête, elle le voit se lever, s’enfuir.
Évidemment.
La soudaine clairvoyance d’Alice ne peut que compatir.
Mais déjà il réapparaît dans cette salle de bain tamisée, avec dans ses mains de quoi la rhabiller. Un geste qui prouve à la danseuse qu’il est toujours lui, qu’il n’a pas changé. Que peut-être, cet instant auparavant n’était pas un simple mirage, ou un rêve. Que c’était réel et qu’il a bien dit, littéralement, qu’elle était la femme qu’il aimait.
...
Elle finit par se lever, difficilement. Tout aussi difficilement, elle retire cette robe, la faisant glisser le long de son corps comme s’il s’agissait d’un fardeau dont elle se débarrassait enfin. L’inconsciente réalité du mariage qui lui colle à la peau. Celle dont elle finit par se libérer, tout du moins physiquement. Elle revêt le t-shirt, puis le jogging. Jette un dernier coup d’oeil vers sa robe détruite. D'ordinaire, elle s'exprime comme si cela avait toujours été inné, chez elle. Mais plus rien, plus rien n'est pareil. « Je ... » Commence-t-elle à murmurer, retournant finalement son visage vers lui. Déglutissant au passage. « Tu ... » Mais elle n’y arrive pas. Les poings serrés, les lèvres pincées, elle peine à trouver les mots. Ses yeux, désolés, expriment tout son désarroi face à une telle situation. « Tu as trop bu ... n’est-ce pas ? C'est ça ?» Finit-elle par dire, sur un ton résigné. Mais comment peut-elle se protéger autrement de cette décharge sentimentale ? Elle ne s’attendait pas à ça, et d’une certaine façon, elle permet à Ezekiel de se rattraper s’il s’est trompé. S’il ne pensait pas vraiment ce qu’il vient de dire...
...
A pas de loup elle s’approche de lui, petit pas par petit pas. Elle le regarde avec cette tendresse qui émane parfois d’elle, juste parfois. Et ses mains se lèvent, viennent caresser ce visage qu’elle redécouvre, mystérieusement. Sous la pulpe de ses doigts, ce front droit, l’arête de son nez, ces joues mal rasées, et ses lèvres fines sur lesquelles son regard s’arrête un moment. Quand Alice relève ses prunelles vers celles d’Ezekiel, c’est avec cette incompréhension qui la hante. « Peut-être que... moi aussi... » Chuchote-t-elle, quand l’envie de l’embrasser la prend, violemment. Au point de lui retourner le ventre, une nouvelle fois. Et c’en est trop. Décidément trop. Son visage, si proche du sien, s’écarte alors. Ses mains s’abaissent. Puis elle ferme ses yeux.
...
Elle doit s’éloigner de cette salle de bain. De cette zone de tension qui la laisse sans dessus dessous. Et ses pas la mènent vers le salon, où l’odeur du brûlé traîne encore. S’installant dans le canapé, elle attrape une couverture sur le côté et l’enroule autour d’elle. Le parfum d’Ezekiel lui monte aux narines, elle s’y blottit alors davantage. Si l’alcool joue avec elle, ses sentiments eux ne trompent plus vraiment.
- Ezekiel EastwoodI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 09/03/2018
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Crédits : ASTRA (avatar)
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Âge du personnage : vingt sept ans
Nationalité(s) : espagnole & américaine
Signe astrologique : Taureau
Mon personnage, en 5 mots : why are you holding back ?
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : photographe de presse pour le L.A. Times.
Études (passées ou en cours) : deux ans de philo, puis école d'art, spécialisation photo.
Hobby : basket, photo, son chat, lire, prendre un café, explorer la ville.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : alice
alekiel
fight fire with fire
quelques gouttes continuaient de frapper le carrelage. rendant le silence aussi pesant qu'une torture japonaise, après l'aveu de sentiments refoulés. il détourne le regard, laissant la brune se changeait sans public. personne ne semble avoir la foi de déplacer la robe. mais il savait que demain, elle aurait disparu. le tête hochant de gauche à droite. assumant d'avoir un peu trop bu, mais réfutant l'hypothèse des mensonges qui se déverseraient de ses lèvres. « peut-être ... mais tu me redemanderas demain si tu veux. je te répéterais ce que je viens te dire. » plus moyen de se défiler. l'envie n'y était pas de toute façon. marre de flirter avec le doute. il avait préféré assumer la vérité, quitte à la perdre. la fatigue commençait à le prendre de vitesse et il n'avait plus les moyens de se mentir à lui même. sans bouger, de peur de la faire un peu plus fuir, il la regarde se rapprocher. sans bruit, ses pas la portent jusqu'à lui. proximité dangereuse lorsqu'elle semble explorer pour la première fois les traits de son visage. et il y a ces quelques mots, qui s'infiltrent dans son esprit avec la délicatesse d'une vipère. traçant son chemin à travers ses pensées, sans lui donner de répit.
dans l'élan de fuite, les mèches brunes viennent frotter contre sa peau. barbelés qui s'accrochent trop fort à lui. l'écorchent à vif. entaillent son palpitant un peu plus. mais il la laisse partir.
ramassée sur le canapé. peur de déranger, d'être de trop. même pour lui demander si elle préférait pas un des lits. mais ses derniers mots avaient glacé sa gorge. il se contenta d'une approche douce. deux minutes pour faire deux mètres. avant de se permettre un semblant de baiser sur le front de la belle. « buenas noches. » il se rassurait comme il pouvait. se disant qu'elle ferait comme chez elle. s'approprierait l'appartement. qu'elle connaissait sur le bout des doigts. qu'elle avait parcouru en long en large et en travers dans les nuits plus que noires. avec autant de sobriété qu'un fond de bouteille.
les interrupteurs basculés un à un. jusqu'à ce que la nuit s'empare de nouveau du territoire. un champ de bataille ravagé. l'espagnol s'effondre sur son lit. le visage entre les mains. balancé entre le soulagement et l'habitude d'un chagrin trop présent depuis quelques temps. le sommeil le trouve, mais c'est dans une nuit agité qu'il s'enfonce avec facilité.
AVENGEDINCHAINS
@alice norton
quelques gouttes continuaient de frapper le carrelage. rendant le silence aussi pesant qu'une torture japonaise, après l'aveu de sentiments refoulés. il détourne le regard, laissant la brune se changeait sans public. personne ne semble avoir la foi de déplacer la robe. mais il savait que demain, elle aurait disparu. le tête hochant de gauche à droite. assumant d'avoir un peu trop bu, mais réfutant l'hypothèse des mensonges qui se déverseraient de ses lèvres. « peut-être ... mais tu me redemanderas demain si tu veux. je te répéterais ce que je viens te dire. » plus moyen de se défiler. l'envie n'y était pas de toute façon. marre de flirter avec le doute. il avait préféré assumer la vérité, quitte à la perdre. la fatigue commençait à le prendre de vitesse et il n'avait plus les moyens de se mentir à lui même. sans bouger, de peur de la faire un peu plus fuir, il la regarde se rapprocher. sans bruit, ses pas la portent jusqu'à lui. proximité dangereuse lorsqu'elle semble explorer pour la première fois les traits de son visage. et il y a ces quelques mots, qui s'infiltrent dans son esprit avec la délicatesse d'une vipère. traçant son chemin à travers ses pensées, sans lui donner de répit.
dans l'élan de fuite, les mèches brunes viennent frotter contre sa peau. barbelés qui s'accrochent trop fort à lui. l'écorchent à vif. entaillent son palpitant un peu plus. mais il la laisse partir.
ramassée sur le canapé. peur de déranger, d'être de trop. même pour lui demander si elle préférait pas un des lits. mais ses derniers mots avaient glacé sa gorge. il se contenta d'une approche douce. deux minutes pour faire deux mètres. avant de se permettre un semblant de baiser sur le front de la belle. « buenas noches. » il se rassurait comme il pouvait. se disant qu'elle ferait comme chez elle. s'approprierait l'appartement. qu'elle connaissait sur le bout des doigts. qu'elle avait parcouru en long en large et en travers dans les nuits plus que noires. avec autant de sobriété qu'un fond de bouteille.
les interrupteurs basculés un à un. jusqu'à ce que la nuit s'empare de nouveau du territoire. un champ de bataille ravagé. l'espagnol s'effondre sur son lit. le visage entre les mains. balancé entre le soulagement et l'habitude d'un chagrin trop présent depuis quelques temps. le sommeil le trouve, mais c'est dans une nuit agité qu'il s'enfonce avec facilité.
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